samedi 29 août 2020

C'est la rentrée sur le réseau N.

 Reprise des circulations ce vendredi 28 août sur le réseau N, après la pause estivale.

Un tour au Canada

Le modèle réduit

Premier tour de piste pour cette rame Kato sortie en juillet et reçue cette semaine.


Il s'agit du Transcontinental du Canadien National (CN), dans une configuration de la deuxième moitié des années 1960, tiré par une UM de EMD (Electromotive Division de GM) F7A (avec cabine) et F7B (booster sans cabine). Si le modèle est disponible en option avec décodeur sonore et la rame avec éclairage intégré, celui présenté ici est simplement équipé de décodeurs DCC Digitrax 'de base' et les voitures sans éclairage intérieur. Celui-ci peut être facilement ajouté ultérieurement avec les kits Kato, vendus à l'unité ou par six.

La voiture de queue est de type 'lounge observation' et le salon sous la verrière est éclairé. Ce type de voiture était fréquent sur les rames nord américaines des années 1950 et 1960. Il offrait aux passagers de confortables fauteuils et une excellente vue sur l'extérieur.

Comme de bien entendu avec Kato, tout fonctionne du premier coup et en souplesse. Aucun déraillement à signaler après plusieurs tours, ce qui ne sera pas le cas d'autres matériels sortis lors de cette session.

Le "prototype"

Le Super-Continental du CN était un train quotidien qui reliait Montréal à Vancouver, en passant par Otawa, Toronto, Winnipeg, Saskatoon, Edmonton et Jasper. Il a roulé entre 1955 et 1990, avec une interruption entre 1981 et 1985, d'abord sous les couleurs du CN et ensuite de VIA Rail, compagnie nationale qui a repris l'ensemble des services passager au Canada en 1977.

Vers le milieu des années 1960, le Canadien National décida de rajeunir ses trains voyageurs encore équipés d'anciennes rames d'avant guerre ('heavyweight', littéralement 'poids-lourd'), notamment en réaction à son concurrent Canadian Pacific qui offrait déjà des services transcontinentaux (Le Canadien) avec des rames inox légères de chez Budd. CN acquit à cet effet différentes voitures d'occasion auprès de compagnies américaines. Celles de cette rame ont ainsi pour origine l'Union Pacific (UP), le Pennsylvania Railroad (PRR) et le Milwaukee Road (MILW). Les deux voitures iconiques que sont le Super-Dome et le Lounge-Observation était précédemment en service sur le Hiawatha du MILW.

Note: petit anglicisme (volontaire) dans le titre du paragraphe. Le terme "prototype" est utilisé en anglais américain pour désigner l'équipement réel représenté par le modèle réduit.

Retour en France

Bon fini la distraction avec du matériel pas d'chez nous. Retour à la SNCF. 😏

Des autorails

 
 Un X2800 sonorisé de Mikadotrain/REE.

Pas de son pour cette vidéo, il y avait trop de bavards dans la pièce, on n'entendait pas siffler le train ...

 

 
 Un ABJ1 de Mabar.

Cet ABJ1 a les bogies un peu sensibles; il a refusé avec persistance de passer l'une des aiguilles du réseau et n'a jamais pu finir un tour complet. A noter que les flans de bogies sont absents; malheureusement avec ce modèle, il faut choisir: avec les flancs de bogies et on ne va que tout droit, ou sans les flans et l'on peut tourner.

Des Corails

Ça rime avec autorail, mais la comparaison s'arrête là.

Un ensemble hétéroclite de voitures Corail de différents types et livrées, tractées par une BB66000 en livrée d'origine Bleu Roi (SNCF 203). La magie du modélisme, mais on n'est pas près de voir passer une rame comme celle-là pour de vrai ...

Mais encore ...

Côté analogique

L'analogique a la vie dure et surtout le matériel ancien. Une loco allemande de type BR V100 de chez Fleischmann ou Minitrix qui n'était pas sortie de sa boite depuis plusieurs décennies est repartie au quart de tour après un simple nettoyage des roues. Le ralenti c'est pas ça, mais pour la vitesse de pointe, c'est plutôt type TGV...

Côté DCC

Suivant l'humeur, nous utilisons soit la DR5000 décrite dans un précédent article de ce blog, soit mon Intellibox II. La DR5000 est facile à utiliser couplée à l'application Z21 sur smartphone ou tablette, ce qui est un grand avantage par rapport à l'Intellibox dont la seule commande sans fil à infrarouge n'offre pas la même souplesse lorsque l'on fait le tour du circuit.

Par contre, l'application Z21 est pénible à deux points de vue, pour une utilisation simple:

  1. Il faut créer chaque loco individuellement, et lui assigner ses fonctions une par une. Il n'est pas possible de juste sélectionner une adresse comme sur une autre poignée, comme par exemple les Lenz. Donc pour chaque loco sonorisée avec 28 fonctions, il y a un peu de travail avant de pouvoir l'utiliser.
  2. Pour les Unités-Multiples, la Z21 demande que chaque loco de l'UM ait ses paramètres de traction renseignés. Sur le principe, l'idée n'est pas mauvaise, mais dans la pratique il n'est pas possible de fonctionner en UM sans avoir calibré chaque loco préalablement, même si l'on a déjà fait les réglages avec les CV qui vont bien.
    Voir sur cette vidéo:

Il n'est pas non plus possible d'éditer les paramètres de l'application Z21 depuis un ordinateur, seule la saisie sur la tablette ou le smartphone est possible. Donc si vous avez déjà votre liste de locomotives sous JMRI, RRTC et dans l'Intellibox II, tant pis, vous n'avez plus qu'à tout recommencer à la main sans possibilité de copier-coller ...

Allez, à la prochaine et portez-vous bien.